FIFA 20 est le nouveau titre de la série des FIFA, un jeu de simulation de football édité par Electronic Arts. La plus grande nouveauté de ce titre c’est le retour du mode Volta autrefois appelé FIFA Street.
Et c’est reparti pour un tour ! Les effectifs sont à jour, les stades toujours aussi plein à craquer des mêmes supporters, l’ambiance est survoltée mais surtout des joueurs au réalisme poussé – pas pour tout le monde cependant, arrivent dans l’arène. D’emblée, on constate toujours les mêmes défauts, à savoir ce petit côté granuleux, cartoon et parfois même quelques rendus que l’on qualifiera de terrifiant pour certains joueurs (Edinson Cavani ou Harry Kane pour ne citer qu’eux deux)… Bref, on entre dans le vif du sujet. Le reste sera-t-il à l’avenant après cette toute première approche ? Voyons voir..
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L’ambiance est la même que dans le dernier volet, à ceci près que cette année l’équipe officielle licenciée de la Juventus nous quitte pour laisser place au « Piemonte Calcio ». Un goût doux amer pour les fans de la Vieille Dame, mais c’est ainsi. Toutefois, cela ne change rien aux sensations éprouvées balle. On y revient évidemment plus bas. Hervé Mathoux et Pierre Ménès sont quant à eux inamovibles et toujours aux commandes des commentaires français. On aurait préféré voir revenir Franck Sauzée pour sa justesse, sa diction parfaite et son expertise, mais ainsi va la vie. A quand la paire Omar da Fonseca et Benjamin da Silva ? On peut toujours espérer après tout.
Dans ses petits chaussons, au chaud !
L’intertitre résume bien ce FIFA 20 sur le plan du gameplay traditionnel. Par « gameplay traditionnel » j’entends bien entendu les rencontres en 11 v 11 classique. Et de ce côté-là il faut avouer qu’EA a été timide sur les innovations. Il est rare sur un FIFA de prendre la manette et de sentir une continuité dans le gameplay. Vous savez, cette sensation de jouer à FIFA 19 sans sentir de phase de transition. Habituellement, il y a toujours quelques heures pour s’adapter aux changements, et ce que ce soit lors des phases offensives ou défensives. Cette année, il n’en est rien. Est-ce une mauvaise nouvelle pour autant ? Pas totalement dans le sens où FIFA 19 était pourvu d’un bon équilibre dans son gameplay. Cependant, cette nouvelle itération se coltine les mêmes défauts.
FIFA 20 est tel un épisode d' »Olive et Tom », porté vers l’attaque. Voire exclusivement. Le titre se veut dynamique et rapide certes, mais la construction et la temporisation ne semblent décidément pas faire partie du lexique d’EA Sport. En effet, bon nombre de passes dites « lasers » passent tout, comme les passes lobées en profondeur. Certes, ce n’est pas du niveau d’un FIFA 18 sur ce dernier point, mais cela s’avère déconcertant par moment.
Trop facile ?
Tout comme son aîné, cette nouvelle itération privilégie le jeu sur les côtés. Les ailiers sont rois et les centres enroulés forment l’arme absolue, ou presque. Cela a tendance à beaucoup trop passer « facilement » au bout du compte, puisque les défenseurs sont très souvent à la rue sur ces phases. De plus, qui dit jeu rapide dit ailiers pourvus d’une grosse force de frappe. Par exemple, un Mbappé ou un Costa vont enrhumer les défenseurs latéraux d’un coup d’accélération. Trop facile ?
En bref, vous jouez avec un système en 4-2-3-1 étiré ou resserré et à vous les longues chevauchées sur les côtés. Le 4-3-3 fonctionne quant à lui toujours aussi bien tout comme le 4-1-2-1-2 lui aussi toujours au top de sa forme physique depuis FIFA 19.
En outre, les frappes n’ont pas été revues et elles ont tendance à être très souvent cadrées ou dans le pire des cas, à raser le montant de près. Les frappes enroulées peuvent être tout autant dévastatrices. Ce qui amène de bonnes sensations avec une balle qui est toujours aussi « vivante » et c’est tant mieux. Notons par ailleurs que lors des frappes, après un nombre conséquent de matchs effectués, qu’il y a moins de tirs sur les poteaux que dans le dernier volet. On ne s’en plaindra pas. Évoquons rapidement le système de finition synchronisée : celui-ci ne servait à rien dans FIFA 19 et il reste dans la même veine. Un gadget inutile donc que l’on désactive en même temps que le mode entraîneur.
Le gardien de tes buts
Qui dit frappe, dit portier. De ce côté-là, ils sont sensiblement similaires à la version de l’année précédente. Ils ont tendance à très peu capter la balle et lors d’un arrêt ils relancent très souvent malgré eux dans les pieds de l’adversaire. Un « ping-pong » toujours aussi rageant. Pour autant, ce ne sont pas des passoires, fort heureusement. Même si l’on retrouve les mêmes défauts, des bons points sont à noter et il serait injuste de ne pas les mentionner. Les défenseurs quant à eux, ont tendance à moins monter durant les phases d’attaque ou de contre-attaque, même si des « trous » seront toujours aussi présents. Il est fort heureusement possible de tenir un score et les matchs ne finissent pas tous avec une avalanche de buts. C’est une retouche certes mince du côté de la défense mais malgré tout bienvenu.
Côté offensif, sachez que de nouvelles animations ont été ajoutées et les coude à coude s’avèrent plus réalistes. Le système de coup franc a également a été revu. Il faudra alors user des joysticks pour donner différents effets à la balle, puis choisir la direction avant de tirer. Le système de penalty a lui aussi subi quelques changements, pour un peu plus de complexité et donc de challenge pour le joueur. Ce sont des micro-changements toujours bienvenus qui tentent de justifier un nouveau volet, mais il aurait été préférable de s’en passer à mon sens, surtout pour les penalty, le mieux étant l’ennemi du bien comme chacun sait…
Enfin, un petit mot pour les amateurs de FUMA. Ceux-ci y trouveront toujours leur compte dans FIFA 20, les habitudes n’ayant pas changé. On trouvera également comme à l’accoutumée notre équilibre dans le jeu selon les différentes tactiques à utiliser en allant « d’ultra défensive » à « ultra offensive ».
En haute VOLTA(ge) !
Quelle bouffée d’air frais. C’est tellement bon. Il y a cette impression que les développeurs ont très peu retouché le mode traditionnel pour se la donner grave sur ce fameux Volta. Au départ, à l’annonce du mode de jeu, nombreux furent les joueurs à penser qu’il s’agissait du retour du dieu FIFA Street. Même si ce n’est pas le cas, cela reste tout de même un excellent mode de jeu.
Comment cela fonctionne ? Simple : avec un mode Histoire centré sur un personnage que vous allez préalablement créé. De quoi remplacer le vide laissé par Alex Hunter. Vous intégrez ensuite une équipe de foot de rue et vous allez la faire grandir au fil du temps. Sachez qu’un mode libre est aussi disponible et si vous le remportez, vous gagnerez de l’expérience mais aussi la possibilité de recruter un joueur de l’équipe adverse. Le mode histoire en lui-même n’est pas transcendant, mais c’est agréable de faire évoluer son joueur Pro jusqu’à le faire devenir un dieu du futsal.
Volta ne s’arrête évidemment pas seulement au mode histoire, puisqu’il s’intègre aussi aux grands joueurs de renom. Vous avez en effet le choix entre du 3v3 sans gardien, du 4v4 ou encore 5v5 et même en mode Futsal sans les murs. Ajoutons à cela la possibilité d’y jouer en mode survie (un joueur de l’équipe qui a pris un but verra un de ses joueurs suspendus sauf le gardien) ou encore le premier à un nombre de buts définis ou le célèbre mode sans règles.
L’expérience est grisante lorsque l’on fait des gros matchs en 5v5 à l’image d’un Piemonte Calvio x PSG. On se retrouve avec des joueurs techniques de part et d’autre. Le système de dribble a également été revu, et s’avère très accessible. Très accessible, car en maintenant les deux gâchettes du bas vous lancerez des combinaisons de dribbles aléatoires. Surtout une fois que l’on comprend comment bien sortir ces dribbles et au bon moment, sans les spammer. Quand on trouve le bon équilibre entre jeu en équipe et individualité, c’est le pied total.
En résumé, Volta, c’est un excellent mode de jeu, mais loin d’être un game changer. C’est une belle bouffée d’oxygène, mais FIFA 20 tout comme son aîné a pléthore de modes de jeu et les inénarrables 11v11 et FUT conserveront in fine le leadership. J’ose tout de même prédire que Volta sera beaucoup joué. Le côté amusant et prenant des skills et du futsal arriveront à tenir en haleine bon nombre de joueurs.
Quel beau FUT !
FUT est devenu au fil des itérations une véritable institution. C’est LE rendez-vous immanquable des joueurs adeptes de FIFA. Comme toujours, le mode offre la possibilité de construire son équipe petit à petit. Toujours basé sur les packs à acquérir en les achetant ou en effectuant des Draft diverses et variées, avec un contenu toujours aussi gargantuesque. Vous pourrez aussi jouer en match amical sur les modes de jeux du solo. Des matchs sans règles ou encore avec le mode mystère où les boosts pullulent en partie.
http://www.gameblog.fr/tests/3493-fifa-20-ps4-xb1?jwsource=cl
De nouvelles icônes ont aussi fait leur arrivée, et personne n’a pu passer à côté de Zizou, Pirlo ou encore Didier Drogba. EA Sports a tenu à concentrer ses efforts également sur ce mode en simplifiant le flux d’informations à l’écran afin de rendre le tout plus lisible, notamment dans la gestion d’équipe. Une bonne nouvelle, car il s’agit-là tout de même de l’écran où l’on passe le plus clair de son temps.
Côté match, bien entendu un turoriel est présent pour les néophytes. Comme d’habitude, il faudra choisir un pays pour débuter l’aventure et se constituer une team ayant un maximum de collectif. Le Fut Champions, les drafts, les matchs amicaux et les configurations d’avant-match ajoutent toujours un grain sel laissant un très bon goût en bouche. En bref, le mode FUT est une valeur sûre. Mais, qui en doutait ?
Un gros contenu !
Comme à son habitude, FIFA n’est pas avare en modes de jeu. L’illustre mode Carrière a été revu avec la possibilité de créer son coach à la manière d’un Pro. Une nouveauté bienvenue que de personnaliser son propre entraîneur. Le choix homme ou femme est aussi proposé ce qui est évidemment à saluer, d’autant qu’il s’agit-là d’un bien beau lifting. Vous pourrez aussi influer sur le moral de l’équipe suivant les turn-over que vous effectuerez. De même, la possibilité nous est offerte de s’entretenir en tête-à-tête avec un joueur, histoir de rebooster son moral ou de voir où il en est mentalement parlant. En vérité, vous aurez à choisir parmi des options de dialogue pour, notamment, galvaniser votre joueur. En bref, EA Sports tente de dépoussiérer ce mode antique et ce n’est pas pour nous déplaire.
On retrouve également la Ligue des Champions, les équipes féminines ainsi que des modes propres au « coup d’envoi » comme le principe du ballon-mystère : des bonus aléatoires sont attribués aux joueurs, et ces derniers changent à chaque sortie de balle (vitesse précise, boost de frappe, ou encore de vitesse et même l’activation de tous les bonus en même temps). Et à certains moments du match les buts peuvent compter pour deux ou trois. Un mode réellement très amusant dans lequel les joueurs perdants peuvent faire leur « come-back » à tout moment. Ce mode est aussi présent dans FUT. De quoi amuser la galerie pendant plusieurs heures.
Le mode « sans règles » et lui aussi présent tout comme le mode survie ou encore têtes et volées. Au final, le titre reste dans la veine initiée par FIFA 19 à ce niveau-là. Bien entendu, ce n’est pas le coeur du gameplay, mais ces modes de jeu sont appréciables notamment quand on y joue en local avec des amis, ça permet de varier même pour les néophytes.
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